Kinshasa, 14 Fév. 2017 (ACP).- Le soutient déclaré du Conseil des associations de football en Afrique Australe (COSAFA) à Ahmad Ahmad pour concurrencer le président sortant de la Confédération africaine de football (CAF) Issa Hayatou énerve l’institution faîtière du football africain.
Candidat à un 8ème mandat lors des élections prévues le mois prochain, l’actuel président de la CAF, Issa Hayatou, devra faire face à la concurrence d’Ahmad Ahmad, président de la Fédération malgache de football qui s’impose de plus en plus comme un rival sérieux.
La preuve a été donné dimanche 12 février lorsque le COSAFA, qui regroupe 14 fédérations africaines, parmi lesquelles celle de Madagascar, a annoncé qu’il soutiendra à l’unanimité le challenger d’Hayatou lors du scrutin.
Dans la foulée, le président de la zone COSAFA, Phillip Chiyangwa, a fait part de son désir d’organiser un rassemblement avec d’autres présidents des fédérations africaines chez lui à Harare, au Zimbabwe, le vendredi 24 février. Une annonce interprétée comme une menace par la CAF.
Du coup, l’instance a adressé une lettre au COSAFA, lui stipulant qu’il n’a «pas le pouvoir d’organiser un tel rassemblement sans en porter connaissance à la CAF et sans son autorisation. Organiser une telle réunion avec des représentants d’autres associations membres que celles de la zone COSAFA s’assimile à une tentative de déstabiliser la CAF. Le comité exécutif de la CAF se réserve le droit de sanctionner toute infraction à ses statuts.»
Selon la BBC citée par afrikfoot.com, Phillip Chiyangwa n’a pas tardé à répondre à cette correspondance, mentionnant les statuts de la FIFA (Fédération internationale de football association) qui protègent les droits de l’Homme dont la liberté d’association. Le climat commence déjà à se tendre à l’approche des élections… ACP/Fng/Fmb
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