Kinshasa, 25 Fév. 2017 (ACP).- Le réseau routier de la République démocratique du Congo, long de 152.000 km, dont 58.129 km des routes nationales et provinciales, 7.400 km des voiries urbaines et 86.471 km des routes de desserte agricole, demeure insuffisant pour couvrir les besoins du pays en connectivité du pays à la dimension de l’Europe de l’Ouest, indique la Banque Mondiale dans un rapport de suivi de la situation économique et financière 2016.
Selon ce rapport, pour une population d’environ 75 millions d’habitants, la densité spatiale de routes d’intérêt général se situe à 25 km pour 1.000 km2alors que la moyenne africaine est de 204 km pour 1.000 km2. Par ailleurs, la couverture par rapport à la population est de 0,9km pour 1000 habitants alors que la moyenne africaine est de 3,4km pour 1000 habitants.
Ces chiffres sont d’autant préoccupants que le ring national est théorique et que le réseau circulable couvrait au moins de 20% de l’étendue du pays à la fin des années 1990 suite à la négligence observée dans le secteur.
C’est au tour de 2005 que s’est accompagné de l’extension du réseau programmé et de sa redéfinition grâce au retour des bailleurs de fonds, passant ainsi de 15.000 km, soit 26% du ring national à 30.788 km. Ce ring national constitue un réseau d’intégration politique et socio-économique de désenclavement et de connexion. Il permet d’assurer les déplacements de la population et le ravitaillement de la population en denrées de première nécessité vers les centres de consommation.
Le rapport note que c’est sur ce réseau prioritaire que se concentrent les principales activités de l’Office des routes, une entreprise publique qui emploie plus de 2.000 agents, cadres comme manœuvres.
Les efforts consentis par le gouvernement, souligne le rapport, ont permis d’améliorer le ring national, mais ce dernier reste en dessous de la moyenne africaine de 70% des routes primaires et secondaires en bon état et moyen état.
Selon certains rapports de l’Office des routes, en 2008, le ring national était constitué d’environ 20% de routes en bon état, 20% des routes en moyen état et 60% en mauvais état. En 2012, ces pourcentages seraient passés respectivement à 30%, 20% et 50%.
Actuellement, il y a une tendance vers l’accroissement du réseau circulable mais l’on note une faiblesse dans l’entretien des routes réhabilitées ACP/ZNG/Wet
Cet article Le réseau routier de la RDC largement faible pour couvrir les besoins du pays en connectivité est apparu en premier sur Agence Congolaise de Presse (ACP).