Kinshasa, 01er Avril 2017 (ACP).- La vice-ministre de la Santé publique, Maguy Rwakabuba Ribagiza a fait un don de sang bénévole, vendredi au CEPAS à Kinshasa, dans le cadre de la clôture du mois de la femme organisée par l’Union nationale de la jeunesse des femmes congolaises (UNJFC) en collaboration avec le Programme national de transfusion sanguine (PNTS).
Pour Mme Maguy Rwakabuba, les femmes congolaises devraient fournir les efforts pour adhérer au don bénévole de sang et en dépistage volontaire du VIH étant donné que le programme de cette journée a prévu l’organisation de la campagne de don de sang couplée au dépistage volontaire du VIH/Sida, du cancer du col de l’utérus et des seins en vue de connaître son état sérologique. « Une femme seulement sur dix hommes fait le don bénévole de sang, geste du reste qui sauve des vies humaines », a t-t-elle déclaré, ajoutant que les statistiques fournies par le centre national de transfusion sanguine (CNTS) renseignent qu’il y a une très faible participation de la femme congolaise au don bénévole de sang.
Insistant sur la place combien importante de la transfusion sanguine dans la réduction de la mortalité maternelle et infanto-juvénile, la Vice -ministre de la santé publique, a souligné que pour les six dernières en RDC, deux cents vingt -trois mille six cents vingt-sept (223627) personnes, soit six cents treize (613) par jour ont été sauvées grâce à des transfusions sanguines collectées auprès des donneurs bénévoles de sang, majoritairement de sexe masculin. « Engageons-nous à gagner le pari, la femme congolaise pour le don bénévole de sang et aussi pour le dépistage volontaire du cancer », a-t-elle recommandé.
Pour le directeur adjoint du PNTS, Dr Shuli Tchomba Jean Baptiste, la femme doit renverser la tendance d’ici 2030 en s’engageant au don bénévole de sang. Il a annoncé l’opération de l’installation de quarante containers en vue de rapprocher les partenaires qui voudraient donner le sang afin de réduire la mortalité due au manque de sang.
Quant à la coordinatrice de la Fédération syndicale Modia de la clinique des anges, a indiqué que cette activité de clôture est un mariage d’intérêt entre la santé et la femme. Elle a signalé que la fondation des anges milite contre le cancer chez la femme et chez la jeune femme, car a-t-elle dit, d’ici 2030, si la femme ou la jeune femme est malade, elle ne pourra pas travailler.
Le prof Antoine Modia O’Yandjo, gynécologue obstétricien échographiste de la fondation des anges, a au cours de cette cérémonie sensibilisé les jeunes femmes sur le cancer des seins et celui du col de l’utérus. Chaque année dans le monde, plus de cinq cents mille (500000) femmes meurent durant une grossesse ou lors d’un accouchement et 25% de décès sont causés par de fortes hémorragies avant, pendant et après les accouchements nécessitant impérativement une transfusion salvatrice, a rappelé la vice- ministre de la Santé publique, Maguy Rwakabuba Ribagiza.
La vice-ministre de la santé publique encourage les femmes à la défense de leurs droits
Par ailleurs, la vice–ministre de la Santé, Maguy Rwakabuba Ribagiza a encouragé vendredi l’Union des jeunes femmes congolaises (UNJFC) à défendre efficacement leurs droits afin d’atteindre l’égalité de sexe à l’horizon 2030, mais aussi de lutter contre toutes les violences faites à la femme en disant « NON » aux mariages précoces.
Elle l’a dit au nom du ministre la Santé publique, le Dr Oly Ilunga Kalenga, au cours de la cérémonie de clôture du mois de mars dédié à la femme du monde et particulièrement à la femme congolaise en ce jour du 31 mars 2017 organisée par l’Union des jeunes femmes congolaises (UNJFC).
Citant sa collègue du Genre, famille et enfant, Mme Maguy Rwakabuba Ribagiza a dit : « ma collègue du Genre a suffisamment parlé du leadeurship et de la responsabilisation de la femme congolaise au courant du mois de mars et nous sommes toutes conscientes qu’il y a un défi à relever pour que l’objectif 50/50 soit réellement notre cheval de bataille ».
La présidente de l’UNFC, Nancy Tshiala a quant à elle appelé les jeunes femmes à une adhésion massive à cette association. Elle a indiqué que, considérant certaines injustices de la jeune femme et voulant assurer le développement de cette dernière, l’UNJFC vise notamment à promouvoir la représentativité de la jeune femme et son leadership à la lutte contre les antivaleurs et à lui faire comprendre son utilité dans la société en réduisant le taux d’alphabétisation. ACP/ZNG/Kgd
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