Kinshasa, 20 juin 2017 (ACP).- Un très fragile espoir de paix et de répit pour les civils en Centrafrique s’est levé lundi à Rome en Italie avec la signature d’un accord de paix pour tenter d’éviter l' »embrasement généralisé » que redoutent les Nations unies depuis la reprise mi-mai des violences communautaires, a rapporté mardi l’AFP.
« Nous saluons un accord historique pour la République centrafricaine, un accord plein d’espoir », s’est félicité le président de Sant’Egidio, Marco Impagliazzo. Le ministre des Affaires étrangères, Charles Armel Doubane, a évoqué « une journée d’espoir » à l’issue de ces négociations en présence du patron de la Minusca, Parfait Onanga-Anyanga.
« Il faut s’assurer que toutes les parties vont respecter cet accord. A la Minusca, nous allons travailler avec tous les partenaires pour la cessation, tout de suite, des hostilités, pour que cesse les violences contre les populations », a indiqué à l’AFP un porte-parole de la force onusienne, Vladimir Monteiro.
Au total 13 groupes rebelles ou milices, principalement anti-Balaka pro chrétiens ou ex-Séléka pro minorité musulmane, ont paraphé avec les autorités cet accord prévoyant un cessez-le-feu immédiat sur tout le territoire.
Plusieurs tentatives de médiation africaine ont déjà tenté de pacifier ce pays pauvre de 4,5 millions d’habitants, dont 900.000 déplacés et réfugiés du fait du conflit (forum de Brazzaville en juillet 2014, forum de Bangui en mai 2015).ACP/Mat/Kgd
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