Kinshasa, 31 aout 2017(ACP).- Le ministre provincial en charge de la Santé, Dominique Weloli Kanda-Nzale a exprimé mercredi, au nom de l’exécutif provincial, sa sympathie aux malades internés dans les hôpitaus publics de Kinshasa qui ne peuvent être soignés suite à la radicalisation de la grève des médecins.
Selon lui, une rencontre est envisagée entre le ministre provincial de la Santé et la coordination du syndicat des médecins pour échanger sur la possibilité d’instaurer même le service minimum en attendant que le gouvernement puisse trouver la solution définitive.
Le ministre Weloli a émis le vœu qu’une solution palliative puisse être trouvée rapidement pour permettre une prise en charge des malades qui sont encore dans différents hôpitaux publics de la capitale.
L’autorité invitée à honorer la revendication des médecins
En revanche, les malades encore présents dans des hôpitaux publics de la ville de Kinshasa ont lancé, le même jour, un cri de détresse en direction des autorités pour leur intervention en vue de sauver des vies humaines.
Il a été constaté qu’à l’Hôpital général de référence de Kinshasa, la salle d’urgence a été cadenassée, certaines salles sont restées vides et quelques malades qui s’y trouvent s’étendent à même le sol sans assistance. Plusieurs cas de décès ont été constatés surtout parmi les enfants.
A l’hôpital de Kintambo, presque tous les malades ont été envoyés dans des centres de santé privés et plusieurs malades en difficultés financières ne peuvent accéder à ces centres. ACP/FNG/Kayu/KGD
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