Kinshasa, 08 sept. 2017 (ACP).- La population de la province de la Basse-Kotto dans le centre de la Centrafrique subit « une flambée terrifiante » de violences, dénonce l’ONG Amnesty International dans un rapport publié vendredi cité par l’AFP.
Dans cette province, « des femmes sont violées, des hommes sont tués, des villages sont détruits et la force de maintien de la paix des Nations unies s’avère incapable d’enrayer ces violences », affirme dans un communiqué, signé par la conseillère principale sur la réaction aux crises à Amnesty International.
L’ONG pointe du doigt le groupe armé Union pour la paix en Centrafrique (UPC) du chef de guerre, Ali Darass, proche des nomades peuls et établi dans la région d’Alindao, sous-préfecture de la Basse-Kotto, à environ 300 km de Bangui à vol d’oiseau.
En outre, Amnesty a déploré que les Casques bleus de la Mission de l’ONU (Minusca) n’aient pas empêché les violences contre des civils. Le porte-parole de la Minusca, Vladimir Monteiro, a déclaré que « des équipes ont été déployées pour documenter les violations« . « Une base temporaire a été installée dans la ville pour assurer protection aux déplacés et faciliter le travail des humanitaires », a-t-il ajouté.
Ancienne colonie française, la RCA compte 4,5 millions d’habitants, a basculé dans la guerre civile en 2013 après le renversement du Président François Bozizé par les groupes armés de la Séléka (« coalition » en langue nationale sango), affirmant défendre les quelque 20% de musulmans du pays, entraînant une contre-offensive des milices anti-balaka (« anti-machettes ») majoritairement chrétiennes. ACP/Ywm/Mat/Kgd
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