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Des questions relatives à la réglementation du commerce international des espèces sauvages en discussions à la COP 17 à Johannesburg

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Kinshasa, 25 Septembre 2016 (ACP).- Des questions relatives à la réglementation du commerce international des espèces sauvages figurent au centre des discussions de la 17ème réunion de la Conférence des Parties à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES/CoP 17) à Johannesburg, en Afrique du Sud, du 24 septembre au 5 octobre 2016.

Selon african news elephant, le Président  de l’Afrique du Sud, Jacob Zuma, a, à l’ouverture samedi de la Conférence des Parties, indiqué qu’il est essentiel pour les gouvernements de veiller à ce que le commerce international des spécimens d’animaux et de plantes sauvages ne menace pas leur survie. Les règlements, a-t-il estimé, doivent veiller à ce que le commerce des Rhinocéros par exemple, ou le gingembre sauvage profite aussi aux générations futures et qu’ils ne disparaissent pas.

Les niveaux d’exploitation de certaines espèces animales et végétales sont élevés et leur commerce appauvrissent les populations et même amènent certaines espèces vers l’extinction. L’existence d’un accord pour assurer la durabilité du commerce est importante pour préserver ces ressources pour l’avenir.

Le Président Zuma a invité les participants à ce forum à protéger le patrimoine de leurs pays respectifs, par rapport à la vie et aux plantes sauvages, emboitant ainsi le pas à son pays qui a commémoré samedi  la journée du patrimoine sous le thème «Célébrons Trésors humains en affirmant notre identité africaine» et permis aux Sud-Africains de célébrer leur patrimoine culturel, la diversité de leurs traditions et de valeurs qui contribuent à leur pays culturellement diversifié, affirme african news elephant.

Selon le Président sud africain, la COP17 offre à l’Afrique, en général et à l’Afrique du Sud en particulier l’occasion de mettre en valeur leur riche biodiversité et les initiatives de conservation réussies. «Nous sommes pleinement derrière cette conférence, parce que l’Afrique du Sud est déterminée à la conservation, car elle contribue de manière significative au développement socio-économique des communautés pauvres et rurales», a- t- il dit.

L’utilisation durable des ressources biologiques autochtones du pays est fondamentale pour le développement de l’économie de l’Afrique du Sud et la transformation sociale, a reconnu le Président Zuma, notant qu’à cet égard, l’élevage de gibier, l’industrie de la chasse, l’éco-tourisme et la bio-prospection jouent un rôle important et que les interventions de gestion que son pays  applique visent donc à améliorer les moyens d’existence des communautés à qui ils sont confiés. «Notre pays est déjà en cours d’exécution avec succès un programme d’économie verte et d’océan, ainsi que celui relatif à la biodiversité liés directement aux secteurs de la bio-prospection et de la faune, conformément à la stratégie continentale, à l’Agenda 2063, qui reconnaît le rôle important que jouent les ressources naturelles dans le développement de l’Afrique et de la transformation socio-économique».

En outre, a souligné M. Zuma, l’Agenda 2030 pour le développement durable, adoptée à l’ONU il y a un an, comprend également des objectifs qui favorisent la protection et l’utilisation durable des ressources naturelles. Nous préservons ces animaux parce qu’ils font la fierté de notre héritage, et parce qu’ils génèrent des revenus bien nécessaires au pays qui a enregistré des espèces importantes, telles que les rhinocéros noir et blanc, l’éléphant, Bontebok et Cape Mountain Zebra presqu’en extinction au siècle dernier. ACP/Fng/JGD

 

 

 

 

 

 

 

 


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