Kisangani, 23 Sept. 2017 (ACP).- Les grandes artères de la ville de Kisangani, se dégradent d’avantage par les eaux de pluie en cette période de grande pluviosité dans le chef-lieu de la Tshopo, a constaté samedi l’ACP.
Presque dans toutes les communes sur les grandes voies de communication, on constate les eaux stagnantes, des caniveaux bouchés, des trous profonds et les signes de décrépitudes surtout au centre-ville de Kisangani (commune Makiso équivalent de la commune de la Gombe à Kinshasa). Face à cette situation, les usagers des routes pensent que la ville de Kisangani n’est plus administrée, alors qu’il existe toute une administration urbaine.
Pour le président du groupe Justice et libération, une ONG membre de la société civile de la Tshopo, Pierre Kibaka, le Fonds d’entretien routier (FONER) a toujours financé la réhabilitation des routes à travers l’Office des routes (OR) et l’Office de voirie et drainage (OVD), mais rien ne se fait dans ce sens dans la ville de Kisangani.
De ce fait, a-t-il déclaré, il est impérieux que les responsables de toutes ces structures soient interpellés. Le maire adjoint de Kisangani, Justin Ramazani Tabora, a imputé cette situation au comportement de la population. Pour lui, la population est responsable de débordement des eaux de pluie par ce qu’elle s’évertue à jeter les immondices dans les caniveaux. Il a, à cet effet, appelé cette population à entretenir d’avantage les caniveaux, plutôt que de les transformer en poubelle. ACP/Ywm/BSG/JGD
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