Kinshasa, 05 octobre 2016 (ACP).- La mise en place d’un programme national de lutte contre la surdité a été recommandée mercredi à Kinshasa, par le Dr Damien Lumbu Malundama, médécin spécialiste en ORL, au cours d’une journée de sensibilisation organisée au Centre Walllonie-Bruxelles.
Il a également démandé aux autorités de la RDC de collaborer et de souternir financièrement et matériellement les structures qui s’occupent des sourds et de former le personnel de santé à tous les niveaux en vue de renforcer leur capacité à reconnaitre la pathologie pour une bonne orientation et une nécessaire prise en charge .
On dénombre deux types de surdité. Celle congénitale ( héréditaire, histoire familiale, le syndrome génétique ou trisomie, la consommation d’alcool, de drogue et autres, pendant la grossesse), et celle acquise et provoquée notamment par le corps étranger (le bouchon de cerumen), à l’infection(oreillons, rubéole, méningite), aux traumatismes sonores(durée d’exposition, intensité due aux sons), aux traumatismes cranio-encéphaliques, aux médicaments ototoxiques,a-t-il dit.
Le Dr LUmbu a indiqué que la surdité a des conséquences économiques( la chaine de dépense élevée pour la prise en charge, l’apprentissage, la réinsertion) sur le plan social, la marginalisation, la perte d’emploi, l’isolement, la frustration et les troubles de langage), et sur le plan affectif la maltraitance, le trouble d’humeur ( anxiété, l’irritabilité).
La vaccination demeure le mode indiqué de prévention. Il est recommandé d’éviter l’intotoxication pendant la grossesse, de contracter le mariage consanguin, d’aller aux consultations prénatales et préscolaires . L’exposion aux sons néfastes ,le recours à l’automédication et à l’autotoxicité, sont déconseillés, a soutenu le Dr Lumbu.
La maladie existe et nécesite une sensibilisation à l’information, à un changement de comportement, à une bonne prise en charge médicale(chururgie et autres) et à la reinsertion dans la société, a-t-il conclu. ACP/ZNG/Wet