Kinshasa, 12 nov.2017 (ACP).- Les institutions et organisations de Défense des droits de l’homme des pays ayant en commun la langue française dont la RDC ont proposé une réflexion sur la portée et les limites des droits de l’homme tant sur le plan théorique que pratique, au cours d’une session de restitution de renforcement des capacités dans le cadre des cycles internationaux spécialisés d’administration publique, organisée à Paris, en France dans la deuxième quinzaine du mois d’octobre.
Le rapporteur de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), Belinda Luntadila, qui a pris part à cette session au nom de la République Démocratique du Congo, a souligné, au cours d’un entretien samedi avec l’ACP, que depuis la déclaration universelle des Droits de l’homme en 1948, la Communauté internationale s’est dotée d’un dispositif complexe de promotion et de protection des Droits de l’homme et des libertés fondamentales qui agit à tous les niveaux (national, régional et international).
Toutefois, a-t-elle révélé, un décalage profond demeure entre la rhétorique et la réalité, cette situation amène à observer une remise en cause de plus en plus importante de l’indivisibilité et de l’universalité de ces droits. C’est dans ce contexte que ces cycles de Paris initiés en coordination avec la Commission nationale consultative des Droits de l’homme de la France, ce sont organisés.
La session de Paris a insisté sur les instruments dédiés au respect de ces droits. Les acteurs publics et privés qui participaient à leur Défense, ainsi que les problématiques spécifiques à certains groupes vulnérables, ont fait l’objet des discussions durant cette rencontre, a indiqué Me. Belinda Luntadila, qui a ajouté que l’acquisition des méthodes de plaidoyer et d’utilisation des outils pédagogiques permettant des débats publics a donné lieu à des ateliers et des exercices de simulation durant ces cycles.
Plusieurs thème y ont été développés à savoir, l’état des lieux du respect des droits de l’homme en France et dans le monde, instruments et garanties juridiques de la protection des droits de l’homme, en droit interne et en droit international (Étude des mécanismes onusiens et différents systèmes régionaux). Un accent particulier a été également mis sur les acteurs de la défense des droits de l’homme (ONG, Etats, institutions nationales et médias).
Le focus sur des thématiques particulières (Justice pénale internationale, droits des femmes, des enfants, des réfugiés et des déplacés, ainsi que des droits économiques et environnementaux, raciaux et culturels, suivi de droit international humanitaire, etc.), était aussi inscrit sur les thèmes développés à l’intention des participants qui ont également débattu de « l’éducation » comme meilleur outil de prévention des atteintes aux droits fondamentaux, a conclu Me. Belinda Luntadila. ACP/Bsg/May
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