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Channel: Agence Congolaise de Presse (ACP)
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Armes chimiques : les allégations d’Amnesty International sont sans fondement, selon Khartoum

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Kinshasa, 06 Oct. 2016 (ACP).- Le Soudan réfute les allégations d’Amnesty International accusant son armée d’utiliser des armes chimiques au Darfour, dans une campagne contre les rebelles de l’Armée de libération du Soudan-Abdel Wahid Nour (SLA-AW).

« Le but de ces allégations est d’entraver les efforts de pionnier du Soudan qui sont sur la voie de la paix, de la stabilité, du développement économique, de la consolidation de la cohésion sociale et de la réconciliation », déclare le ministère soudanais des Affaires étrangères, dans un communiqué parvenu jeudi à l’ACP.

Elles rappellent la destruction d’Al Shifa Pharmaceutical Factory au nord de Khartoum en 1998 sur base de fausses informations des services de renseignement, qui avaient affirmé que c’était un centre de production d’armes chimiques, mais cela s’est avéré incorrect et le propriétaire a été dûment indemnisé, ajoute la source.

L’Ong Amnesty International a accusé, dans un récent rapport publié la semaine dernière, les forces soudanaises d’avoir mené entre janvier et septembre plusieurs attaques à l’arme chimique sur des villages de la région de Djebel Marra ayant entraîné la mort de 200 à 250 personnes, dans le cadre de leur campagne contre les rebelles.

Pour le gouvernement soudanais, ces allégations d’Amnesty International sont « fabriquées de toutes pièces et sans fondement ». Le conflit du Darfour, qui a éclaté en 2003, s’est terminé par l’établissement en 2011 d’une Autorité régionale au Darfour, dans le cadre de l’accord de paix de Doha, rappelle le ministère soudanais des Affaires étrangères.

Les troupes de la MINUAD chargées de la surveillance des violations des droits humains ou du droit international humanitaire et plusieurs émissaires internationaux qui ont visité le pays ont présenté cette année au Conseil de sécurité leurs rapports dont « aucun ne fait référence à aucune de ces allégations », indique le communiqué.

« Le Soudan fait partie depuis 1998 de la Convention internationale sur l’interdiction de la production, du stockage et de l’utilisation des armes chimiques et n’a jamais été en mesure de produire ou de posséder des armes chimiques », souligne le gouvernement de Khartoum.

La Russie estime pour sa part que les allégations d’Amnesty International « ne doivent pas être prises au sérieux », jugeant le rapport de cette ONG de « peu convaincant ». ACP/Mas/May


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