Kinshasa, 17 Nov. 2017 (ACP).- M. Paul Mbula, éducateur à la vie au Service central Education à la vie (SCEV), une structure catholique, a épinglé parmi les pesanteurs culturelles faisant obstacles à la reconnaissance et au respect des droits de l’enfant en RDC, les coutumes, la pauvreté et l’ignorance, au cours d’un entretien vendredi avec l’ACP.
S’exprimant, en prélude de la commémoration le 20 novembre de chaque année de la Journée internationale des droits de l’enfant, M Mbula a souligné que sur le plan coutumier, l’enfant est tenu à la soumission des parents et ses points de vue ne sont pas pris en compte.
Il a ajouté que la mise à l’écart de l’enfant des instances de prise de décisions où son sort est réglé constitue un frein à la conformité de ce droit constitutionnel.
« Les droits de l’enfant répondent aux besoins et sont catégorisés en droits à la survie, à l’éducation, à la protection et à l’identité », a-t-il dit.
L’éducateur à la vie a, en outre, évoqué quelques efforts menés par les décideurs congolais en faveur des droits des enfants notamment la publication d’un texte sur leur protection, assorti des principes clés d’application et de l’enregistrement gratuit des enfants à l’état-civil, principalement des nouveaux nés, dans les 90 jours après leurs naissances, en vue de leur identification. ACP/Fng/Mat/Wet
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