Kinshasa, 26 Nov. 2017 (ACP).- La ministre du Genre, enfant et famille, Chantal Safou Lopusa a souligné samedi à Kinshasa, la nécessité de la vulgarisation des lois sur les violences faites à la femme durant la campagne de 16 jours d’activisme sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Ces 16 jours permettront de conscientiser la population sur le danger de ces méfaits et de protéger les femmes et les jeunes filles, victimes de ces actes ignobles, a indiqué Mme Safou soulignant que cette campagne offrira aussi aux acteurs sociaux et aux autres intervenants dans ce secteur d’agir, de manière stratégique, pour la prévention et l’élimination de la violence à l’encontre de jeunes filles et des femmes.
Relevant quelques innovations portées dans le nouveau Code de la famille, notamment la suppression de l’autorité maritale pour la femme mariée, l’obligation faite aux époux de s’accorder pour tous les actes juridiques dans lesquels ils s’obligent individuellement ou collectivement, l’affirmation du principe de la participation et de la gestion concertée du ménage par les époux ainsi que la suppression de l’émancipation automatique du mineur par le fait du mariage, elle a insisté pour que ces textes soient portés à la connaissance de la population pour une meilleure prise en compte.
Axée sur le thème national : «Promouvoir la culture de l’éducation à la paix pour tous, gage du développement de la famille» et le thème international : «Ne laisser personne pour compte : mettre fin à la violence contre les femmes et les filles», ces 16 jours d’activisme visent à réduire les violences faites envers les femmes, a dit la ministre du Genre. «Ensemble, engageons-nous, pendant ces 16 jours afin que personne ne soit laissée pour compte, en refusant en nous, autour de nous, la violence contre les filles et les femmes», a conclu Mme Safou. ACP/Fng/JGD
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