Kinshasa, 28 Nov 2017 (ACP).- L’effet négatif du choc des matières premières sur la République démocratique du Congo RDC souligne la nécessité pour le pays de diversifier son économie, indique une étude de la Banque mondiale sur le thème : « Accroitre l’efficacité et l’efficience du secteur public pour promouvoir la croissance et le développement » dont l’ACP s’est procurée une copie.
Selon cette étude, la croissance en RDC s’est ralentie à près de 2,2% du produit intérieur brut PIB en 2016, devenant même négatif par tête. Les recettes publiques ont baissé à moins de 11% du PIB en 2016, contre plus de 13,5% en 2015, ainsi que les réserves à 845 millions de dollars américains en décembre 2016 contre1, 4 milliard fin 2015. La monnaie nationale s’est dépréciée de 29% et l’inflation a atteint 5,7% en moyenne, 1,3% en 2015.
Ce choc arrive sur fond de faiblesse des indicateurs sociaux et de développement humain avec notamment une espérance de vie faible d’environ 58 ans. Une pauvreté élevée et touchant 64% de la population et un taux d’informalité élevé, soit 95 % de la main-d’œuvre.
Ce choc trouve son origine dans un niveau élevé des exportations, soit 35% du PIB, qui sont concentrés par produit, soit 81% pour le cuivre et le cobalt, et par destination, 40% vers la Chine. ACP/Mat/May
Cet article L’effet négatif du choc des matières premières sur la RDC est apparu en premier sur Agence Congolaise de Presse (ACP).