Kinshasa, 12 Janv. 2018 (ACP).- L’éducation du public à l’équilibre du genre est indispensable pour un monde juste, a démontré l’Institut de recherche en droits humains (IRDH) dans deux analyses relatives aux droits de la femme publiées à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, indique un document reçu vendredi à l’ACP.
Selon la source, la première analyse portant sur « le Barreau de Lubumbashi et l’illustration du développement du genre en RDC » relève un avancement de mentalités de la société congolaise. Celle-ci évoque notamment « le surpassement des préjugés portés sur la capacité intellectuelle de la femme, la sémantique qui ne serait pas prévue par la loi et un certain risque d’exposer des secrets professionnels ».
Elle note que « le genre consacre plutôt l’égalité en dignité et en droit de tous les êtres humains, en considérant les études qui renvoient le sexe au biologique et le genre au culturel ».
La seconde analyse sur « la parité Homme-Femme est un droit et non un privilège de la femme » souligne la faible représentation de celle-ci au sein du gouvernement congolais.
L’IRDH relève que « la notion de parité est la base philosophique des politiques de lutte contre les inégalités entre l’homme et la femme ». Il fait constater que la Constitution stipule : « la femme a droit à une représentation équitable au sein des institutions nationales, provinciales et locales ; l’Etat garantit la mise en œuvre de la parité homme-femme dans ces institutions ».
L’analyse conclut que « la société ne peut s’épanouir que si tous les acteurs considèrent les droits de la femme comme faisant partie des droits humains qu’il faut réclamer, promouvoir, défendre et faire respecter par tous les moyens de droit ». ACP/YWM/Wet
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