(De l’envoyé spécial de l’ACP SIKI NTETANI MBEMBA François)
Rio de Janeiro, 19 août 2016 (ACP).- Le billet pour accéder à la finale de football masculin des 31èmes Jeux olympiques entre la Seleçao du Brésil et la Mannschaft d’Allemagne revient à l’équivalent de 200 $US, samedi à 21h30′ (heure de Kinshasa) au stade Maracana, à Rio de Janeiro.
Au départ, le prix d’accès à la finale avait été proposé à 380 reais, soit 110 euros. Dans les tribunes officielles, cela se propose aux alentours de 800 à 1.200 $US.
L’organisation des Jeux de Rio pourrait l’assouplir pour permettre aux milliers de spectateurs brésiliens de venir soutenir leur équipe dans la perspective d’effacer l’humiliation subie lors de la Coupe du monde de football-Brésil 2014 face à la même Allemagne, vainqueur par 7-1, en demi-finales.
Il est à savoir que les deux finalistes n’ont jamais remporté les JO. Le défenseur Ginter, l’unique joueur allemand champion du monde en 2014, sans avoir eu le temps de jeu, sera sur la pelouse dans les rangs de la Mannschaft. Finaliste malheureux aux JO-Londres 2012 face au Mexique (2-0), Neymar amènera la « Seleçao olimpico ».
De leur côté, le Honduras et le Nigeria se disputeront le gain de la médaille de bronze, un peu plus tôt le même samedi à Belo Horizonte.
– 1,200 FC TICKET DU BUS : Le prix affiché au-devant est de 3,8 reais. En revanche, celui des taxis varient suivant ce qu’indique le taximètre dont le mécanisme se déclenche sur 5,4 reais, soit 1,700 FC. Facilement, en tournant dans cette immense ville, cité touristique par excellence, qu’est Rio de Janeiro, on peut atteindre 20 à 50 $US en une seule course, surtout que les distances sont longues pour aller d’un point à un autre. Le Parc olympique n’est pas à côté du stade Olympique, encore moins le stade Maracana, situé au centre-ville. Se déplacer en taxi coûte excessivement cher mais il faut essayer de faire avec la tendance.
Patrick kitelo, plaque tournante dans les milieux que touchent des journalistes :
Patrick Kitelo, pasteur de son état et un proche de l’ambassadeur de la RDC au Brésil – avec résidence à Brasilia, la capitale politique – est « l’homme à tout faire » de l’équipe des médias de la RDC aux 31èmes Jeux olympiques, à Rio de Janeiro.
Barbe et moustache bien taillées, le jeune homme a 9 ans au Brésil et est marié à une Brésilienne avec laquelle il a 2 enfants. L’enfant de la commune de Limete, à Kinshasa, se rend indispensable et efficace, grâce à son sens de communication vivant, dans un pays où le portugais est dans tous les secteurs de la vie brésilienne, et donc très loin de la francophonie dont les membres éprouvent moult difficultés pour se faire comprendre.
Les ressortissants de France, parmi les plus importants des contingents de visiteurs, ont donc visiblement du mal à se faire entendre, contrairement à ceux qui parlent l’anglais en particulier.
C’est ici que Patrick Kitelo est devenu la plaque tournante dans les relations avec les milieux que touchent les journalistes de la RDC, dans l’exercice de leur travail. Avec sa voiture, l’homme de l’ambassadeur de la RDC au Brésil rend facile les contacts quand il faut se rendre au stade Maracana une vraie œuvre d’art, à la chaleureuse plage mythique de Copacabana où est organisé le beach-volley, au sommet du mont Corcovado voir la statue Christ Rédempteur, etc.
Une grande industrie commerciale et touristique autour du christ redempteur
Pour parcourir les 9 km qui conduisent au sommet, le ticket revient à 38 Reais, l’équivalent de 13 $US par personne. On emprunte le petit train rouge qui grimpe à travers la plus grande forêt urbaine du monde, le parc national de Tijuca, pour atteindre le sommet. L’accès se fait aussi par minibus sur une route impeccablement tenue à deux voies et jalonnées de plusieurs virages en lacets interminables qui n’en finissent pas de grimper.
L’ascension dure environ 20 minutes. Mais, au milieu de la montagne, l’organisation a prévu un autre convoi de minibus jusque sur une plate-forme où est construit un immeuble moderne avec boutiques de souvenirs, restaurant, salle de fêtes, etc.
Dans lequel il y a un dernier contrôle au rayon avant de franchir les derniers mètres à pied ou par escalator, jusqu’à la destination finale. La statue du Christ aux bras ouverts, inaugurée le 12 octobre 1931, s’élève à 704 m d’altitude : différents éléments en stéatite assemblés sur une structure imposante de près de 1.200 tonnes, conçue pour résister à tous les vents. A sa base, une chapelle est dédiée à la Vierge Marie.
Et, elle repose sur un piédestal de 8 m et mesure 38 m de hauteur. De là, on contemple toute la ville de Rio de Janeiro et l’horizon infini en découvrant le stade Maracana, les plages de Copacabana et d’Ipanema, le jardin botanique, d’innombrables favelas… Malgré de mauvaises conditions atmosphériques annoncées le jeudi 18 août, le Christ Rédempteur disparaissant parfois derrière les nuages, des centaines de visiteurs ont accompli leur excursion sur le « toit de Rio ».
Des photographes proposent leurs clichés à près de 17 $US, dans une farde appropriée. Personne ne s’en plaint au regard de la circonstance. Les recettes journalières avoisinent 20 à 30.000 $US, selon des indiscrétions. Chaque année, 600.000 personnes visitent la principale attraction touristique de Rio de Janeiro. ACP/Mat/May