Kinshasa, 1er déc. 2016 (ACP).- La RDC a enregistré entre 370.000 à 420.000 personnes vivant avec le Sida en 2015 avec une prévalence de 1,2% dont 60% des personnes infectées résident à Kinshasa et dans l’Est, indique un document de l’ONUSIDA sur la situation du sida en 2016 parvenu jeudi à l’ACP.
Selon la source, 76% du financement pour le VIH en RDC en 2015, dépend de l’extérieur et le pays a notifié cent vingt et un mille cent septante deux (121.172) personnes sous traitement soit une couverture de 33% , quatorze mille quatre cents soixante- six (14466) des femmes enceintes placées sous ARV soit une couverture de 64%, quarante deux mille (42000) enfants vivant avec le Sida, dix mille trois cents nonante deux (10392) enfants vivant avec le VIH sous traitement, soit une couverture de 22% et trente six mille sept cents (36700) adolescents vivant avec le VIH.
Le document précise que la prévalence semble être faible mais l’épidémie reste concentrée parmi les tuberculeux (16%), les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes (17,3%), les prisonniers (11%), les professionnelles de sexe (6,9%), les pêcheurs (6,6%), les populations mobiles (5,9%) et les migrants (5%).
L’ONUSIDA a rappelé que trente-six millions sept mille (36.7 millions) fin 2015 dans le monde, dont six millions cinq cents (6.5 millions) en Afrique avec une représentation de près de 60 % des femmes du nombre total de personnes vivant avec le VIH dans la région.
L’ONUSIDA tirant ses sources du PNMLS, du PNLS et du PSN 2014-2017, a noté comme élément favorable, l’engagement politique au plus haut niveau, au niveau du Gouvernement central et des Provinces. Quant aux ressources disponibles, l’ONUSIDA a retenu l’appui du Fonds Mondial, de la Banque Mondiale, du PEPFAR, du Système des NU. L’existence d’un Plan Stratégique National de lutte contre le Sida et la cartographie qui montre les zones où l’épidémie est active, figurent parmi les points positifs. La concentration des efforts sur ces zones peut amener à réduire les nouvelles infections à VIH et les décès liés au Sida, a-t-on souligné.
La faible coordination et le faible financement local, le faible système d’approvisionnement et de distribution des médicaments, la faible utilisation des ressources extérieures liée aux procédures des bailleurs et la faible couverture du système des laboratoires constituent notamment le défi pour le VIH en RDC, a enfin signalé l’ONUSIDA. ACP/Kayu/Wet
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