Kinshasa, 02 janv. 2017 (ACP).- Le déficit d’inclusivité dans l’accord du 31 décembre risque de poser le même problème que celui de la cité de l’Union africaine, a déclaré, lundi, le ministre de la Communication et médias, Lambert Mende Omalanga.
Il a soutenu que c’est parce que l’inclusivité a posé problème dans l’accord du 18 octobre que nous sommes allé au Centre interdiocésain.
En effet, sur cet accord du 31 décembre 2016 qui doit être considéré comme un élargissement du consensus intervenu le 18 octobre à la cité de l’UA, selon Lambert Mende, il importe de noter que ce qui a été reproché à ce dernier c’est le déficit de l’inclusivité dû à l’absence parmi ses signataires d’une partie de la classe politique en l’occurrence, le Rassemblement de l’opposition.
C’est la raison pour laquelle il sied de constater que, malgré le consensus qui s’était dégagé à la suite de ces négociations directes, ce grief fondamental de l’accord du 18 octobre n’ait pas été résolu au Centre interdiocésain dans la mesure où une frange de l’opposition, en l’espèce le Front pour le respect de la Constitution, plateforme de l’opposition conduite par le Mouvement de libération du Congo (MLC) et certains membres de l’opposition politique signataires de l’accord de la cité de l’Union africaine n’ont pas apposé leurs signatures dans le texte final de la Saint Sylvestre.
Dès lors, la dernière étape pour les institutions et organes chargés du suivi et de la mise en œuvre de cet accord issu de négociations directes entre Congolais consistera avant tout à rechercher par tous les moyens la solution à ce problème d’inclusivité par un effort constant en direction des forces politiques absents ou non signataires de l’accord.
« Ce besoin d’approfondir l’inclusivité est incontournable au risque de déplacer simplement le problème », a dit le ministre de la Communication et médias. ACP/Kayu/May
Cet article L’accord du 31 décembre 2016 souffre du déficit d’inclusivité, selon Lambert Mende est apparu en premier sur Agence Congolaise de Presse (ACP).