Lubumbashi, 10 Mars 2017 (ACP).- Les professionnels de l’éducation de Lubumbashi ont été invités à briser les clichés stéréotypés inculqués aux enfants dès le bas-âge dans l’enseignement et à veiller à ce que les filles soient orientées dans toutes les filières d’études afin d’aboutir à une parité 50-50 à l’horizon 2030.
Cet appel a été lancé par l’avocate près la cour d’appel de Lubumbashi, Flora Mbuyu Andjelani, au cours d’un atelier de sensibilisation organisé jeudi 09 mars à l’institut français de Lubumbashi halle de l’étoile. Cet atelier ouvert aux professionnels de l’éducation et des médias a porté sur la mise en œuvre de la loi du 1er août 2015 portant modalités d’application des droits de la femme et de la parité en RDC.
Me Flora Mbuyu Angelani a déploré que les livres de français de 1ère année primaire véhiculent et inculquent des stéréotypes dès la petite enfance. Dans les textes et phrases de livres de français de la première année primaire, l’oratrice a lu des exemples de rôles et stéréotypes tels «maman pile le riz alors que papa va au travail», «qui lave le linge du bébé ?», «la veste de papa est propre et ma mère repasse les habits», «un garçon est courageux»…. Pour elle, ces stéréotypes ne permettent à l’enfant de sortir des clichés sexistes en référence aux rôles remplis dans la société.
Ces exemples cristallisent les filles qui ne voient pas autrement leur avenir en dehors des rôles inculqués en elles dès l’école primaire voire maternelle et ne suscitent pas en elles des ambitions grandioses, a-t-elle souligné. ACP/Fng/JGD
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