Kinshasa, 10 juin 2017 (ACP).- La mission de supervision de la Banque africaine de développement s’est déclarée satisfaite de l’engagement du gouvernement congolais à financer l’entretien de la route nationale no1, notamment les tronçons routiers financés par cette institution, vendredi au cours d’une séance d’évaluation organisée autour du ministre des Infrastructures, Thomas Luhaka Losendjola.
Le ministre était assisté par le coordonateur de la cellule Infrastructures, Théophile Ntela et le directeur général adjoint de l’Office des routes, Floribert Mutiti, dans l’échange de vues avec la délégation de la BAD conduite par l’ingénieur senior des transports à la BAD, Anatole Désiré Bizongo.
M. Bizongo qui a fait cette déclaration à l’issue de la réunion d’évaluation de différents projets, a indiqué que le gouvernement congolais a débloqué une enveloppe importante destinée à l’entretien des tronçons N’Sele-Lufimi, Kwango-Kenge et Loange-Pont Lovua.
Il a précisé qu’une partie du tronçon Mosango, plus dégradé, sera réhabilitée en partie en régie et une autre partie en entreprise.
« La mission de la BAD avait une inquiétude parce que le volet entretien des routes connait une faiblesse, mais elle se réjouit parce que le gouvernement a commencé par le déblocage des fonds », a dit M Bizongo, précisant que cet engagement donne le courage aux bailleurs de fonds, notamment la BAD qui, selon lui, préside au groupe thématique des transports en RDC.
Le portefeuille de la BAD évalué à 381,11 millions USD
Avec un portefeuille de 381,11 USD, dont 200 millions sont à titre de dons à la RDC, la Banque africaine de développement apparait pour le moment un partenaire potentiel de premier plan dans l’aménagement de la route nationale no 1.
Ce portefeuille couvre quatre projets routiers sur cette route. Le premier a été lancé en 2008 et achevé en 2010, portait sur les travaux de réhabilitation des routes N’Sele-Lufimi, y compris le pont N’Sele et Kwango-Kenge, a reconnu M. Bizongo, soulignant que ces projets consistent à soutenir la croissance économique, à faciliter la circulation des biens et des services et à l’accès aux services sociaux de base.
A la question sur le rôle que joue la cellule Infrastructures, M. Bizongo a fait savoir que cette structure fait correctement son travail et souvent précède les bailleurs de fonds dans l’évaluation des activités de différents projets qu’elle supervise. « Tous les projets sous sa supervision avancent bien grâce au management des animateurs de la cellule », a dit en substance M. Bizongo.
Pour le directeur général adjoint de l’Office des routes, la mission de supervision a consisté à évaluer l’état des tronçons N’Sele-Lufimi, Kwango-Kenge et Loange-Pont Lovua et Tshikapa-Kamwesha, en vue de trouver les voies et moyens de pérenniser la durée de la route et préserver les investissements consentis par les partenaires au développement et le gouvernement.
Il a affirmé qu’au-delà des difficultés financières, les options sont levées pour que l’entretien suive la construction et la réhabilitation.
Pour rappel, la route nationale no 1 en son axe Kinshasa-Tshikapa, est à ce jour praticable contrairement aux années antérieures où les transporteurs faisaient des semaines pour nouer les deux bouts.
La route est bitumée de Kinshasa à Pont Lovua. De Lovua pour atteindre Tshikapa, devenu chef lieu de la province du Kasaï, il reste 56 km de route à asphalter.
Cette section est couverte par un autre financement de la BAD dans lequel est prévue également la construction d’un pont sur la rivière Kasaï. Les procédures d’attribution des marchés des travaux sont en cours. ACP/ZNG/Wet
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