Kinshasa, 24 juillet 2017 (ACP).- L’ignorance de nombreuses utilisations rentables de la sculpture se trouve à l’origine de maigres inscriptions des finalistes des humanités dans cette section à l’Académie des Beaux-arts (ABA), a révélé lundi à l’ ACP, le sculpteur métallier et secrétaire général administratif, Nduwa Nawej.
Selon lui, les diplômés d’Etat jettent leur dévolu sur les sections de la communication visuelle, de l’architecture et la peinture en raison de la rentabilité de leurs services, et croyant que la sculpture produit de façon exclusive des statues et des statuettes qui ne peuvent intéresser que les Blancs, et non les Congolais.
Il a déploré la persistance de ce préjugé, car les statues mises en exergue sont le reflet de l’authenticité dont la revalorisation constitue la préoccupation des dirigeants du pays, de l’indépendance à nos jours.
La sculpture ne se limite pas aux statues, a-t-il précisé, elle intervient aussi dans la production des chaises, des assiettes, des tasses et des seaux en plastiques, ajoutant la gravure – une branche de la sculpture- est utile à la conception des monnaies, voire des imprimés de grande valeur économique et pourquoi pas dans la construction des maisons.
Dans le but de soutenir l’épanouissement des sculpteurs et d’attirer les étudiants vers cette option, Nduwa Nawej propose à qui de droit, ministères intéressés particulièrement, à assurer la vulgarisation de cette discipline, en alertant les candidats aux options en question de réunir tous les éléments pour conduire à bon port leurs études artistiques. ACP/FNG/Kayu/BSG/Wet
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