Kinshasa, 12 Déc. 2016 (ACP).- Les chefs de confessions religieuses soutiennent la mission de bons offices conduite par la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) consistant à élargir la base du consensus, permettant à ceux qui n’ont pas pris part à la signature de l’accord du 18 octobre 2016, de contribuer à son enrichissement en vue de parvenir à la grande inclusivité.
Dans un communiqué signé conjointement par les représentants de l’Eglise du christ au Congo (ECC), de la Communauté islamique, de l’Eglise kimbanguiste, des Eglises du réveil du Congo, de l’Union des églises indépendantes du Congo, de l’Armée du salut et de l’Eglise orthodoxe, les chefs de confessions religieuses souhaitent que l’action menée par la CENCO reste de nature neutre et désintéressée pour permettre la sécrétion des valeurs communes et la préservation des acquis fondamentaux du dialogue de la cité de l’Union africaine.
Mgr Marini Bodho de l’ECC a exprimé, au nom de ses pairs, leur soutien à cette initiative tendant à favoriser un climat de cohésion nationale et de paix au sein de la population et de la classe politique, avant de saluer la signature de l’accord politique perçu comme la matérialisation de la volonté des parties prenantes d’encourager l’émergence des conditions susceptibles de permettre au peuple de se choisir ses représentants au travers un processus électoral crédible.
Par ailleurs, les chefs de confessions religieuses estiment qu’il n’était pas nécessaire de recomposer la Commission électorale nationale indépendante (CENI) car, selon eux, la refonte de la centrale électorale ferait perdre du temps et ralentirait le rythme des opérations électorales en cours. Ce qui, par conséquent, retarderait la mise en œuvre du calendrier des différents scrutins. ACP/Kayu/May
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